.jpg)
.jpg)
Depuis la naissance de Carlos Gardel, un peu de Toulouse habite la capitale argentine. Cette appartenance est payée de retour. Le temps d’une exposition – d’un festival ! – le tango portègne, source puissante entre les affluences latines de notre Garonne, sort de son lit, chargé de sédiments féconds.
C'est la rencontre sensuelle entre la brique nonchalante et la poétique exigeante du tango que raconte cette exposition. Le fruit : huiles, acryliques, encres, dessins, sérigraphies et graffs. Trois femmes, quatre hommes, sept artistes, sept histoires qui ne sont pas sans rappeler celle de Gardel lui-même. Et leurs œuvres qui racontent, chacune à sa manière, les corps qui dansent.
Il y a quelque chose d'infranchissable, à la frontière de l’autre, que le tango exalte. Un petit ruisseau qui sépare jusque dans l'étreinte. Cela tient peut-être à la rigueur du code. Ou est-ce la nature même des femmes et des hommes qui se cherchent sans se rencontrer ? Alors, le regard, téméraire, le regard qui invite, qui accepte, le regard, seul, pénètre là où le corps s’arrête. Et traverse ce ruisseau – ce tout petit ruisseau qui, entre Toulouse et Buenos Aires, s’appelle océan.
Les œuvres originales de Martine Fontayne, Gilbert Didier, Gerardo Sesin, Esther Marlot, Anne Isambert, Franck Conte et Pierre « Rivas » Launay seront sur les murs de la Galerie Zunzún pendant toute la durée du festival Tangopostale et jusqu’au 02 Août.
Rencontrez les artistes lors du vernissage mardi 28 juin 2016 à 19h.
Cette galerie accueille également des "apéros tango" du 4 au 9 juillet de 19h30 à 21h (voir ICI)
NB : Après le festival, du 11 juillet au 2 août, ouverture du mardi au dimanche de 10h30 à 20h (fermé le lundi)
Tarif : gratuit
Lieu Galerie Zunzún
27, rue Palaprat
31000 - Toulouse
05 81 34 39 67
Site de la galerie
Accès en transports en commun :
Métro lignes A et B, arrêt Jean-Jaurès, puis 6 min. de marche
