Né en 1972 à Buenos Aires, Juanjo Mosalini est le fils de Juan José Mosalini, grande figure du tango argentin. Grandissant entouré de musiciens argentins, il a pour professeurs de musique Gustavo Beytelmann et Enzo Giecco, avant de débuter au bandonéon avec son père à l’âge de 16 ans.
Premier Prix de bandonéon du Conservatoire de Gennevilliers en 1993, il s’engage dans l’enseignement en tant qu’assistant de Juan José, puis en tant que professeur titulaire.
Mais c’est surtout par son engagement en tant qu’interprète que Juanjo Mosalini se démarque.
Comme bandonéoniste du Grand Orchestre de Tango Mosalini puis du Trio Gomina dirigé par le guitariste Leonardo Sanchez, la première période de ses 20 ans de carrière est plutôt sage.
Par la suite, il réussit à se frayer un chemin personnel fait aussi bien de collaborations avec des grands orchestres classiques que d’associations de malfaiteurs bienfaisants prêts à bousculer les certitudes.
Parmi les orchestres classiques nous retrouvons Rotterdam Philharmonic Orchestra, Israel Symphony Orchestra, Seoul Philharmonic Orchestra, Orchestre de Bretagne, Orchestre de Picardie, Santa Barbara Orchestra ...
En 2012 le duo Mosalini-Fioramonti sort le CD « Tra(d)icional » dont le titre espiègle, entre tradition et trahison, résume bien l’autre partie du parcours de Juanjo Mosalini. Que ce soit dans la musique de chambre avec le guitariste Vincent Bögeholz, en improvisation de la musique électronique avec le contrebassiste de jazz Olivier Sens, en tant que soliste qui s’enlace avec la voix délicieuse de Silvana De Lugi, au sein du quatuor Luis Bacalov, dans l’ensemble de Gerardo Jerez Le Cam, ou aux côtés du guitariste Tomas Gubitsch …  Juanjo Mosalini semble se laisser guider par son libre arbitre.
Juanjo Mosalini faisait également partie du premier ensemble à jouer dans le premier Festival Tangopostale en 2009 au sein du Quintette Hora Cero avec le guitariste toulousain Laurent Vivet. Ceci donne une autre dimension plus personnelle à son retour à St Pierre des Cuisines en 2014.